Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, carrefour de résistances savoyardes
La topographie même du territoire, faite de collines boisées, de hameaux retirés, de granges isolées et de forêts profondes, se prêta aux clandestinités nécessaires. La proximité avec Chambéry et Albertville, la vallée de l’Isère coulant non loin, offraient des passages et des caches utiles, tout en exposant les résistants à de sérieux dangers. Dans la région, plusieurs réseaux s’organisaient dès 1942 : mouvements d’obédience gaulliste (comme Combat ou Libération), Communistes, ou encore représentants locaux de l’Armée Secrète. Les figures de Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier se glissaient entre ombre et lumière, portant nouvelles, tracts, familles juives et armes, sans en parler sur la place publique une fois la guerre achevée.